Entreprise en difficulté : À qui se tourner ?
En temps de crise, il est normal qu’une société ait du mal à surmonter les problèmes et ait donc besoin d’aides. Pour redresser une entreprise en difficulté, voici quelques aides possibles.
1. L’État
Une entreprise en difficulté peut jouir d’un certain nombre de faveurs grâce à l’intervention de l’État ou des collectivités territoriales. Les aides peuvent alors s’agir de délais de paiement supplémentaires pour les charges sociales et les taxes, des exonérations d’impôt ainsi qu’une prise de participation de l’État dans le capital de l’entreprise.
2. Les comités d’aide aux entreprises
Si votre société est dans une impasse, vous pouvez avoir des délais de paiement de charges sociales et fiscales auprès du comité départemental des chefs des services financiers. C’est seulement après cela que vous pouvez avoir une remise des majorations et des pénalités de retard. En faisant appel au Comité départemental d’examen des problèmes de financement des entreprises et au Comité interministériel de restructuration industrielle, vous pouvez obtenir des audits de l’entreprise ou même des prêts.
3. Les aides locales
Une société en difficulté peut prétendre aux aides régionales ou locales. À titre d’exemple, il y a l’aide d’urgence TPE-PME de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette aide propose un accompagnement via des conseils en ingénierie financière, en stratégie commerciale et en management. Ceci est dans le but d’aider une entreprise à choisir le bon chemin. Si vous voulez trouver des aides dans votre région, allez sur le site les-aides.fr de la Chambre du Commerce et de l’Industrie.
4. L’allocation d’activité partielle
Il est possible pour une boite en difficulté de procéder à une demande d’activité partielle, mais seulement dans deux cas de figure, à savoir la fermeture temporaire de l’établissement et la réduction de l’horaire de travail. À cela, la société peut percevoir une allocation d’activité partielle permettant d’indemniser les employés. L’aide financière est équivalente à 1 000 heures par an et par travailleur.